Luca Marini vise la progression au Mans : « Nous allons dans la bonne direction »
Après une dixième place âprement disputée au Grand Prix d’Espagne à Jerez, Luca Marini arrive au Mans avec un optimisme grandissant. Le pilote italien, passé de Ducati à Honda cette saison, affirme trouver enfin son rythme sur la RC213V, grâce aux progrès techniques et à un environnement de travail plus performant.
Marini a reconnu les difficultés d’adaptation à la Honda après son passage chez Ducati, notamment lors des qualifications.
« J’étais bon en qualifications avec Ducati, mais avec Honda, le déclic n’a pas été immédiat. Maintenant, je me sens plus à l’aise sur la moto. »
Tout en restant discret sur d’éventuelles améliorations pour le Grand Prix de France, Marini a laissé entendre que des travaux de développement étaient en cours en coulisses :
« Je ne peux pas détailler les nouveautés, mais nous avons peaufiné certaines choses et je suis très satisfait de la direction que nous avons prise. Depuis mon arrivée l’an dernier, nous avons constaté de réels progrès. La dynamique d’équipe s’est nettement améliorée, et nous en voyons déjà les premiers signes sur la moto. »
Même si les résultats ne reflètent pas encore pleinement ces progrès, Marini estime que les progrès sont tangibles :
« Par rapport au début de 2024, les premières courses de cette saison ont clairement progressé. L’objectif est désormais de figurer régulièrement dans le top 10 et de devenir compétitif juste derrière les Ducati de tête. »
Marini a rencontré des difficultés particulières lors des séances de contre-la-montre. Il a admis qu’adapter son style de pilotage était essentiel :
« Avant, j’étais performant sur les sprints courts, mais avec la RC213V, je ne pouvais pas attaquer pour obtenir un tour rapide comme je le souhaitais. Freiner plus fort gâchait mes sorties. Mais maintenant, je me suis mieux adapté, et la moto s’est également améliorée, ce qui me permet de piloter plus naturellement. »
Il a également souligné l’avantage de travailler aux côtés de coéquipiers comme Johann Zarco et Joan Mir :
« Parfois, Zarco me donne d’excellents retours, et d’autres fois, j’ai suivi son rythme. Il y a toujours une marge de progression, surtout pour attaquer pour les temps au tour en qualifications. »
Quand on lui a demandé s’il avait déjà consulté les données de Marc Márquez chez HRC, Marini a admis que oui, du moins au début.
Quand je suis arrivé, j’ai consulté quelques anciennes données de Marc par curiosité. On peut toujours relever des petits détails – style de pilotage, freinage, utilisation de l’accélérateur – mais la moto a tellement évolué depuis. C’est plus utile de me comparer à mes coéquipiers actuels comme Johann et Mir.
Concernant son avenir, Marini a confirmé que les premières discussions pour 2026 avaient déjà commencé, même si rien n’est encore gravé dans le marbre.
« On a commencé à discuter, mais rien ne presse. Suis-je inquiet ? Pas du tout. »