Heureusement, Marc avait 36 millièmes de seconde d’avance sur Bastianini, et même s’il est sorti des limites de la piste dans le virage 4 du dernier tour, il a pu conserver sa place.
Une manœuvre sur le vert aurait pu coûter à Marc Marquez le podium du Grand Prix du Japon, où il a terminé troisième derrière les vainqueurs Francesco Bagniaia et Jorge Martin, après avoir été privé de la pole position.
L’octuple championne d’Espagne, qui s’est élancée de la neuvième place sur la grille de départ, s’est battue jusqu’à la troisième position au classement général, parvenant à tenir tête à Enea Bastianini jusqu’à l’arrivée. Le pilote de Rimini a affirmé avoir subi un retard de 536 millièmes de seconde de la Desmosedici GP23 pilotée par son adversaire de l’équipe Gresini.
Ces 36 millièmes de seconde ont séparé Marquez de la tête et lui ont permis de conserver la troisième place, même après être passé sur le bord de la piste dans le virage 4, dans le dernier tour de la course.
Les directives du comité des commissaires, telles que rapportées par nos collègues de Crash.net, stipulent qu’un coureur doit abandonner une position lors d’un passage au vert dans le dernier tour s’il n’a pas déjà pris un désavantage significatif en quittant la piste. Cette exigence ne s’applique que si les deux coureurs en lice pour la position sont séparés par moins d’une demi-seconde.
Si une infraction à la limite de la piste est commise dans le dernier tour au cours d’une lutte serrée pour une position (qui, selon les commissaires, a affecté l’issue de la course, qu’il y ait ou non un changement de position), le pilote en question doit démontrer qu’il a acquis un désavantage significatif. Les pilotes doivent être séparés par cinq dixièmes ou moins pendant l’infraction et sur la ligne d’arrivée pour respecter la règle de la “lutte serrée”, selon le rapport d’activité des commissaires.
Cependant, Marquez a pu prendre plus de 0,5 seconde d’avance sur Bastianini à la fin de la course. pas celle de Brad Binder non plus. Le pilote KTM était en effet sous le coup d’une enquête pour la même infraction que le pilote Gresini, mais comme le Romagnolo avait plus de huit dixièmes de seconde d’avance, il n’a pas eu à céder la sixième place à Marco Bezzecchi.