“Grâce aux nouvelles entrées, les mises à jour se font plus rapidement. Notre problème ? L’électronique, mais tout tourne autour du moteur. Difficultés physiques ? J’ai toujours mal au bras, même en Sprint”.
Fabio Quartararo a du mal à accepter la situation difficile dans laquelle Yamaha et lui se trouvent depuis un certain temps, car il est habitué à gagner et à se battre pour les places importantes. Mais nous pourrions maintenant voir la lumière au bout du tunnel grâce aux récents progrès réalisés par la firme japonaise. Son impressionnante septième place lors de la course Sprint sur le circuit d’Assen samedi dernier en est la preuve.
“Comme je l’ai déjà dit, ce circuit ne bénéficie pas vraiment des modifications apportées au moteur, mais au moins aujourd’hui, j’ai terminé à proximité de la cinquième et de la sixième place. Je veux me battre avec eux demain. Même si j’étais entré dans la Q2, dans le cas particulier de la Hollande, ma place serait restée entre la 11e et la 12e. L’Autriche et Misano serviront, à mon avis, de véritable caisse de résonance. Vais-je passer un examen dans l’intervalle ? Heureusement, c’est interdit”, a-t-il déclaré après la course.
Le pilote français a expliqué en détail ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas : “Nous avons gagné en puissance, mais perdu dans d’autres domaines, comme les virages et l’agilité. Bien que nous ayons ralenti, l’aérodynamique a fait des progrès notables, même si l’électronique est encore loin derrière, ce qui constitue sans aucun doute une de nos faiblesses”.
Fabio a répondu franchement lorsqu’on lui a demandé s’il y avait une différence entre le moteur à configuration en V et le quatre cylindres en ligne qu’ils utilisaient : “Je n’en ai aucune idée, car je n’ai jamais essayé un V4 et je ne comprends rien à la mécanique, donc je ne peux pas mettre le doigt sur les avantages. Je peux confirmer que nous avons testé un nouveau revêtement qui a augmenté l’agilité et l’entrée à Valence. Il est évident que le moteur est la cause de nos principaux problèmes. Quels sont les choix qui s’offrent à nous ? Nous avons actuellement deux versions : celle que nous utilisons aujourd’hui et celle de 2024.
Le jeune homme de 25 ans a déclaré avoir ressenti des douleurs physiques récemment : “Mon bras continue de me gêner, même pendant le sprint. Je dois admettre que l’unité que j’ai essayée à Ricardo Tormo m’a été bénéfique à cet égard. Nous verrons cela demain”, a-t-il reconnu.
Enfin, il a évoqué le renouvellement du personnel de l’équipe : “Il est évident que la révolution des méthodes de travail et de communication est l’une des raisons pour lesquelles je suis resté. Nous savons aussi où aller, et une équipe satellite vient nous assister. Il y a eu une amélioration, même si cela n’apparaît pas à la télévision”, a-t-il noté.